LIENS ET ACTUALITES

LA FETE DE LA DETTE ?

Le 25 mai, Christophe Alévèque et la coopérative DHR organisent la "Fête de la dette", un spectacle festif pour essayer d'y voir plus clair dans cette question de la dette publique. Alors que les politiques d'austérité sont présentées comme unique remède à la crise de la dette, les organisateurs veulent amener le public à réfléchir à d'autres solutions…comme par exemple ne pas rembourser la dette. Le programme est plein de bonnes intentions, comme l’annonce le site : " Solidarité, festivité et civilité !"

Mais voilà, nous qui devrions nous réjouir de cette nouvelle, elle nous laisse un peu dubitatif.... En effet, derrière cette événement, on trouve la coopérative DHR, acronyme de Direction Humaine des Ressources, qui "produit et diffuse des œuvres selon les principes de l’économie sociale et solidaire". Cette "coopérative ouvrière" qui prône la coopération et la solidarité pour remédier à la crise, à une curieuse conception de ces valeurs. Les réalisateurs et producteurs du film LA DETTE en ont fait les frais. En 2013, ils sont contactés par la coopérative DHR qui leur propose de sortir le film au cinéma. Proposition alléchante pour l'association qui signe un contrat de distribution après tout de même, de rudes négociations. «  Le partage des recettes était assez désavantageux pour notre association et il a fallu négocier pour espérer recevoir une part des entrées que notre film ferait en salle » raconte Nicolas, le trésorier de l’association.

Hélas ! Après une sortie improvisée avec les moyens du bord, qui n’ont heureusement pas empêché le film de rencontrer son public, l’association Régie Sud n’a toujours pas vu un centime des recettes engrangées par la coopérative (voir plus bas).  « Au départ, on nous disait que les retards de paiement venaient des cinémas, puis les semaines et les mois passant on a compris que nos recettes avaient été touchées par la coopérative et que ça sentait mauvais... »

Situation d’autant plus délicate que l’association a engagé des frais importants pour adapter le film au cinéma et comptait sur ces recettes pour se rembourser. "Tous les gens qui ont travaillé sur le film devaient percevoir un petit pourcentage, cela faisait partie du contrat que nous avions passé avec eux. On aurait pu s’y retrouver, car le film a bien marché au final et tourne encore aujourd’hui». Un an s’est écoulé depuis cette mésaventure et le distributeur pas si solidaire que ça, est aujourd’hui en redressement judiciaire...

L’association a rompu le contrat et a repris depuis la distribution du film à son compte.  « On a été victime d’un défaut de paiement ! «  philosophe Sophie, la présidente. «  comme dans tous les secteurs, il y a des loups. La solidarité et l’économie sociale ce n’est pas un discours bobo pour quadra en mal d’idéal, c’est des valeurs qui doivent se traduire dans les actes, et c’est là qu’on voit qui est qui. » Vous voilà avertis. Si vous décidez d’aller à la "fête de la dette" au 104, le 21 mai prochain, sachez qu’il y aura peut être des loups derrière la scène !




AIDEZ NOUS A SAUVER LE FILM  !

En 2012 une coopérative de distribution (mal)nommée Direction Humaine des Ressources (DHR) nous a contacté pour nous proposer de sortir LA DETTE au cinéma. Ravis de donner au film un nouveau public, nous avons accepté de leur céder les droits d'exploitation en salle. En clair, ils devaient proposer le film aux cinémas, encaisser les entrées et reverser un pourcentage (plus commercial que coopératif !) à l'association Régie Sud qui a produit le film.

Et nous voilà pendant un an sur les routes de France pour accompagner les projections. Nous étions contents, les spectateurs au rendez-vous et les échanges étaient riches, même si c'était fatiguant.  La sortie nous coûtait un peu d'argent et beaucoup de temps mais les entrées nous permettraient de couvrir les frais de production et si le succès était au rendez vous, de participer au financement de notre prochain documentaire.

Hélas ! UN AN ET DEMI plus tard nous n'avons toujours pas touché un centime !

Pire, cette coopérative pas très solidaire de ses partenaires, est en redressement judiciaire et menace de faillite ! L'argent collecté auprès des cinémas pour notre travail a été investi on ne sait où, en tout cas il n'est plus là.. encore un tour de passe passe monétaire à élucider (nous y travaillons).  En attendant, nous voilà sans le sous pour rembourser les frais de sortie de LA DETTE et démarrer notre prochain film. Heureusement, l'association avait conservé (en bataillant ferme) les droits de vente du DVD. Les ventes sont nombreuses et ne semblent pas s'éroder, ce qui laisse penser que le sujet est devenu un débat public et que de plus en plus de gens s'y intéressent.

ALORS POUR REMBOURSER LES FRAIS DE SORTIE DU FILM,  NOUS REEDITONS 1 000 DVD !
Disponibles à travers notre réseau habituel : ZALYS DISTRIBUTION, MUTINS DE PANGEE, ICI, ATTAC, etc..).

COMMANDEZ LE DVD ET OFFREZ EN AUTOUR DE VOUS ! vous ferez de nouveaux experts monétaires et soutiendrez l'association  Regie Sud qui a produit le film ! Nous proposons un prix de gros pour les collectifs qui souhaitent faire des commandes groupées (à partie de 10 DVD): 10 euros le DVD!

Vous pouvez aussi écrire à cette coopérative "ouvrière" qui se revendique de l'économie sociale et solidaire (!) et qui nous a privé des fruits de notre travail. Demander leur ce qu'ils ont a fait de cet argent !  Leur site (qu'il est beau, on aimerait y croire) : http://cooperativedhr.fr/

Toute l'équipe de Regie Sud vous remercie de votre soutien et nous vous tiendrons au courant de l'évolution des choses dans les prochaines semaines.


le site de l'association :   WWW.REGIESUD1901.ORG

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OU VA L'ARGENT  ? 

Pour comprendre où va l'argent dans notre société, il faut lire l'ouvrage de Marie Louise Duboin,  fille de Jacques Duboin, dont nous parlons dans le film. Jacques Duboin était un homme visionnaire qui dès la crise de 1929, avait vu venir le problème de la pénurie monétaire organisée dans l'abondance. Il dénonce l'absurdité du système dans un ouvrage "Khou l'ahuri"(sous titré "La misère dans l'abondance") que nous avons chroniqué un peu plus bas dans cette page.  Sa fille, Marie Louise Duboin, a continué son travail à travers le mensuel LA GRANDE RELEVE, qu'il avait fondé en 1935 et qui est toujours publiée (vous pouvez vous abonner ici). Vous pouvez lire son livre, passionnant et accessible à tous:  "Mais où va l'argent ?"de Marie Louise Duboin, aux éditions du Sextant. La Grande Relève peut l'envoyer contre un chèque de 13 euros.

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Scoop : La Banque d’Angleterre démonte les dogmes !

"Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la pire de toutes." - Mervin King, gouverneur de la Banque d'Angleterre du 1er juillet 2003 au 1er juillet 2013
La Banque Centrale d'Angleterre, dans son dernier bulletin sorti le 14 mars 2014, démonte consciencieusement les idées fausses qui sont encore largement enseignées dans de nombreux cours d'économie à propos de la monnaie, et les remplace par une description complète de la réalité des faits.
a lire ici :
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/scoop-la-banque-d-angleterre-149472

Et une synthèse sur la dette française et son financement...
http://jpd91fr.webplus.net/dettes_banques_finance.html 


Comme première étape vers un système économique durable, équitable et prévisible, nous demandons aux candidats de s’engager sur l’abrogation de l’article 101 du traité de Maastricht.Mars 2014  

EN VUE DES ELECTIONS EUROPEENNES
 Exigeons des candidats un débat sur la question monétaire :             Signez la pétition pour redonner le controle monétaire aux Etats !

Le revenu de base, 
une solution à la crise ?
Un projet documentaire a soutenir !
http://creations-revenudebase.org/documentaire/synopsis-du-film/



Février 2014
Site sur le systeme bancaire et monétaire :
http://www.bayard-macroeconomie.com/crise-systemique.html

Un site complet mené par un retraité d'une direction financière de multinationale..  Faut déjà être dans le bain mais pour approfondir les différents acteurs de l'émission de monnaie, il donne beaucoup d'informations. Plus on en sait plus on veut en savoir...


Janvier 2014
Vous découvrirez dans le film, le cas islandais, seul pays d'europe a avoir tenu tête aux banques et à l'UE en déclarant qu'elle ne renflouerait pas ses banques privées qui ont fait faillite en 2008. Les économistes prédisaient alors le pire avenir à l'Islande qui serait dans ce cas isolée des marchés et mise au banc de la communauté internationale. Pourtant, les années qui suivirent allèrent démontrer le contraire.  L'islande est aujourd'hui obligée de freiner sa croissance et prévoit un ambitieux programme d'annulation de dette des particuliers...

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00583186-islande-la-banque-centrale-maintient-son-taux-croissance-acceleree-en-2013-649890.php 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/11/26/prendre-exemple-sur-l-islande_1795868_3234.html


Novembre 2013

COMPETITION
Pour ceux qui veulent avoir une autre version de la compétitivité française..
http://www.france.attac.org/sites/default/files/en_finir_avec_la_competitivite.pdf

COUT DU CAPITAL
On parle beaucoup de coût du travail mais plus rarement du coût du capital... 
En dehors des moyens de production (usines, machines, transport, salariés), les entreprises empruntent de l'argent et payent en retour un intérêt aux créanciers ou des dividendes quand il s'agit de fonds apportés par leurs actionnaires. Cet argent, elles ont besoin pour mettre en oeuvre le vrai capital, c'est a dire les moyens de productions matériel et humain. Le prix de cet argent est aujourd'hui devenu insupportable pour la compétitivité des entreprises.
Un article de Laurent Cordonnier (Economiste, maître de conférences à l’université Lille-I)
intéressant et complémentaire des questions de monnaie et de dette.  A lire ici

Campagne "Changer la finance"


Octobre 2013

Horaires en salles (sur Allôciné) :

http://www.allocine.fr/seance/film-224294/

  http://www.youtube.com/watch?v=h-czHPK1_58

 

 OLIVIER DELAMARCHE , UN EXPERT PAS COMME LES AUTRES !
Voilà un spécialiste des marchés qui ne mache pas ces mots. Il ne croit ni en la reprise, ni au paiement de la dette et analyse avec lucidité la crise actuelle. Pire encore il passe sur BFM BUSINESS, qui n'est pourtant pas une école de la révolution ! A écouter, ça vaut le coup et ça réveille !

 


 


 


Le théorème du lampadaire



Le théorème du lampadaire         "Tout est déraisonnable dans ce qu’il advient du monde aujourd’hui : plus de cinq ans de stagnation, bondissement du chômage et de la précarité, déclin des classes moyennes, explosion des inégalités…
Mais d’où vient cette déraison et d’où vient que l’on s’en accommode ?
Ce livre est une invitation au voyage dans les territoires que nous avons entraperçus durant les crises qui se sont succédé depuis 2007-2008 : la crise de la théorie économique, la crise financière mondiale, la crise bancaire, la crise européenne des dettes souveraines, celle enfin de nos système de mesure.
Avec un constat accablant : nous affrontons l’avenir les yeux rivés sur les cercles de lumière qui nous viennent du passé ! Nous ne pouvons rien trouver sous ces lampadaires-là s’ils n’éclairent pas les temps présents. Nos théories économiques – invalidées à plusieurs reprises par les faits – et nos politiques fixées sur les objectifs qui en découlent – stabilité des prix, concurrence, soutenabilité de la dette – ne parviennent plus à rendre compte du réel ni à répondre aux besoins des populations."

 


Septembre 2013

 

http://raphael.didier.over-blog.fr/ 

Parution du dernier ouvrage de Raphaël Didier, Les Grands Débats Economiques Actuels, chez Ellipses. 




Jeudi 18 octobre 2012, dans l'émission Du grain à Moudre, animée par Thierry Gardette sur France Culture, interview de Nicolas Ubelmann et petit extrait (audio) du film, à la fin de l'émission dans la chronique de Frédéric SEYS.

A podcaster sur le site de France Culture
 http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-dette-deficits-faut-il-laisser-l-europe-souffler-2012-10-18





Parution du petit livre de Pascal Canfin
aux éditions "Les petits matins" (5€)




Philosophie magazine n°56
Janvier et février 2012
Numéro intitulé "Les marchés sont-ils bêtes et méchants ?"  









Voici une actualité de... 1935, mais elle vaut le coup. Jacques Duboin, député de l'époque, s'interroge sur l'origine des crises et livre ces réflexions dans un ouvrage d'une étonnante lucidité.

Extrait :
"A qui fera t’on croire qu’il s’agit d’un mauvais moment à passer et qu’il n’y a qu’à laisser faire.. (..)Connaissez vous des affaires nouvelles qui se créent ? Tout au contraire, nous n’entendons que des doléances relatives à des pertes que l’on attribue invariablement à la fameuse crise. On ne parle que de restrictions obligatoires, que de réduire le train de vie des Etats comme celui de tous les citoyens, que de faire la chasse impitoyable à tout ce qui n’est pas strictement nécessaire.
--> Pendant ce temps, le monde regorge de richesses consommables au point  qu’on ne sait plus qu’en faire. Déjà, on les détruit sans utilité pour personne ou l’on s’efforce d’empêcher qu’elles ne se reconstituent. (..) Un fait certain, c’est qu’au moment où l’abondance règne dans le monde, les hommes s’appauvrissent tous les jours."  


Et si vous voulez mieux comprendre comment la monnaie peut influencer l'économie et notamment le chomage, faites un tour sur le site de chomage et monnaie, parfois  technique mais il y a des réflexions tres intéressantes.
http://www.chomage-et-monnaie.org/


Pourquoi a-t-on interdit à la Banque Centrale Européenne de financer les Etats membres qui l'ont fondée ? Une question qu'Etienne Chouard a fouillé sous toutes les coutures, avec le succès que l'on sait. Il propose aujourd'hui une réflexion plus globale sur l'Europe et la conception de la politique. Un travail de titan, passionnant.
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/




LIVRE. "VIVE LA DETTE".
Un livre au titre provocateur, mais qui réveille! On y découvre qu'il existe de bonnes dettes, comme celles d'investissement. Quand on s'endette pour construire un hôpital où naîtront les générations futures et les universités où ils étudieront, c'est un peu étrange de dire que c'est un fardeau pour les générations futures, non ? De nombreuses contre vérité relevées par Marc Bousseyrole nous sont révèlées dans ce petit livre qui se lit très bien.

 

La dette publique, une affaire rentable : A qui profite le système ?


Voilà encore un livre écrit simplement qui propose un éclairage politique de la question de la dette. Pourquoi rentable ? Parce que la dette, on oublie souvent de le dire, c'est une redistribution de l'impôt de tous vers quelques sociétés privées, banques et assurances. Deuxième poste budgétaire, le remboursement de la dette assèche les finances publiques. Chaque année, près de 30% des ressources de l'Etat sont ainsi déviées vers ces créanciers au détriment des investissements publics. Une affaire rentable, mais pas pour tout le monde...
autres livres de l'éditeur sur le sujet: http://www.yvesmichel.org/admin/espace-economie-alternative/la-dette-publique-une-affaire-rentable




Finance WatchFinance Watch, l'association qui surveille le lobbying financier au sein des institutions européennes. On y retrouve Pascal Canfin, qui intervient dans notre film. Député européen, il a le privilège de sièger à la Commission des affaires économiques et monétaires de l'Union Européenne. Autant dire qu'il voit les choses de l'intérieur... " Notre mission est de renforcer la voix de la société et de la faire peser dans les réformes nécessaires de la réglementation financière. Il s’agit de médiatiser les arguments découlant de l’intérêt général auprès des politiques et des citoyens, et de les mobiliser comme contrepoids aux intérêts privés des lobbies de l’industrie financière." Y a plus qu'à les soutenir ! Vive le Greenpeace de la Finance!Finance Watch




CADTM, Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde. Ces gens là se battent depuis des années et dénoncent les impasses des politiques d'austérité mises en place par le FMI dans les pays du sud sous prétexte d'une dette à rembourser. Le tiers monde a en effet été un gigantesque laboratoire, où les économistes du fonds ont rodé leur programmes d'ajustement structurels, souvent désastreux. CADTM organise souvent des conférences. A vos agendas!




Un dessin que j'aime bien, extrait d'un petit manuel signé Bernard Maris, économiste, chroniqueur notamment à France Inter, et illustré par Charb. Assez bien vu..